Rieufret & Baradot bonnes pratiques des riverains

Le Rieufret (la Barboue), le Ruisseau de Manine et le Baradot ainsi que plusieurs fossés traversent notre commune. Contrairement aux fossés, le Rieufret, affluent de la Garonne et le Baradot, affluent du Rieufret, ont le statut de ‘’cours d’eau non domaniaux’’. Les riverains en sont propriétaires jusqu’à la moitié du lit (article L 215-2 du Code de l’Environnement) suivant une ligne (elle peut se déplacer) qui se situe au centre du cours d’eau. Un entretien régulier leur incombe, sous la responsabilité de l’autorité administrative. 

1. L’entretien du cours d’eau

L’entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état pour la flore et faune. Cela consiste en l’enlèvement des embâcles et des débris, sans modifier le régime des eaux et en l’élagage ou le recépage de la végétation des rives. (article L 215-14 du Code de l’Environnement). L’autorité administrative est chargée de la conservation et de la police de ces cours d’eau. La Communauté de Communes a confié ces tâches au Syndicat du Ciron (Syndicat Mixte d’Aménagement du Bassin Versant du Ciron, de la Gargalle et de la Barboue). 

2. L’entretien des rives

La végétation des rives (la ripisylve) assure diverses fonctions : le maintien des berges en limitant l’érosion grâce aux systèmes racinaires, des habitats pour la faune, la régulation de la température de l’eau pour la vie aquatique. Le propriétaire riverain est responsable sur sa propriété de son bon état écologique. Il est conseillé d’avoir une rive diversifiée avec herbes, arbustes et arbres. Les bonnes pratiques sont : débroussailler, élaguer les arbustes et recéper les arbres. L’entretien de la végétation des berges est autorisé entre début septembre et fin février.

3. Pratiques à proscrire

Les coupes à blanc (rases), le dessouchage qui altèrent l’état écologique du cours d’eau et provoquent une érosion des berges ; l’entretien à l’épareuse et le désherbage chimique qui est formellement interdit sur une largeur minimale de 5 m. On évitera de planter des espèces invasives (Buddleia (Arbre aux papillons) Cortaderia (Herbe de la Pampa, interdite en France).

4. Plantations

Les plantes herbacées (joncs, carex…), les arbustes (viornes, pruneliers) et certains arbres d’espèces adaptées, sont à privilégier. Seules des espèces locales et non invasives doivent être plantées : Au bas de la berge : des arbustes ayant un fort enracinement et résistants au courant, avec un faible développement aérien (quelques espèces de saules, des viornes, cornouillers, noisetiers). En haut de berge : des arbres développant un enracinement profond (érable, frêne, aulne…). Le bois peut être valorisé à condition de ne pas dessoucher. 

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